Alors samedi nous nous sommes levés chez Alice, il faisait toujours beau et chaud et nous avons attendu qu’Eva atterrisse à Santiago pour qu’elle nous rejoigne afin d’aller à Valparaiso tous ensemble. Nous voulions partir tôt pour pouvoir profiter et visiter la ville à fond. Elle n’est arrivée que tard et on n’a pu partir que vers 14h à la gare des bus. Au guichet, le vendeur de tickets de la compagnie Pullman, se gourre dans nos ticket et met un horaire de départ à 22:30 donc le chauffeur du bus de 14h ne veut pas nous prendre et s’en suit un imbroglio incompréhensible pour un non initié comme moi. Bref on réussi à partir une demie heure plus tard, tout va bien. On arrive à Valparaiso et ce n’est plus le même pays que le quartier où Alice habite à Santiago qui est tout propré et bien rangé. Valparaiso est plus sale, ça fait plus Asie que Yankee même si c’est pas plus vivant que Santiago, au contraire. Je m’attendais à une superbe ville auprès de la mer, grand soleil, belles maisons, belles rues, beaucoup de gens qui festoient… On m’avait dit que Valparaiso c’était un peu ZE place to be en ce moment… J’ai trouvé les rues vides et tout. On s’est retouvé dans une auberge très gloque… Les draps étaient super crades, les couettes aussi, la fenêtre cassée avec des bouts de verre partout que le gérant n’a pas ramassé même quand on lui a demandé de laver un chouilla la chambre pour le soir. Le mec était pas très réceptif, branché sur son skype avec sa copine à qui il parlait en anglais et il se plaignait de nous en anglais devant nous… C’était pas super cool quoi. Bref. On est allé se promener, on a suivit la côte (enfin les rails qui longent la côte) jusqu’au port qui n’est pas très beau et il faisait un temps vraiment pas chouette. Auprès du port, on trouve un bar indiqué dans le guide, on y va : c’était une belle pièce mais tout d’un coup un grand troupeau de touriste fait son entrée au son des crépitement des appareils photos et du vombrissement des caméras. Tout de suite ça a un peu perdu de son charme avec tous ces gringos blonds en short et chemises hawaïennes qui ne regarde que part leurs appendices motorisés. Après une partie de carte et une bière, on a repris la route pour se promener (le soleil se couche à 9:30 ici). Valparaiso est une ville étonnante : le port, en bas de la ville est une zone fonctionnelle de grands bâtiments soient austères soient moches ; la ville s’étend ensuite sur de multiples “cerros”, des collines qui montent et qui montent entraînant la ville à leur suite. Nous sommes monté sur l’un des cerro, par des escaliers entièrement peints. Une fois en haut, on se promène et dans certaines rues, des gens nous font signe de ne par aller plus loin. Il y a une ambiance de paranoïa que je n’avais jamais rencontré avant. Ma compagnie féminine flip à tout va et cette peur des rues s’insinue dans le groupe à force de présence, imprègne la pensée et assombrit la vue. Nous sommes ensuite monté au Cerro Concepcion, le cerro le plus touristique, la vitrine de Valparaiso en fait, pour manger la meilleure pizza du Chili (paraît-il) et ensuite retour en taxi à l’auberge parce que mes compagnes de routes avaient peur du trajet jusqu’à notre quartier mal famé. L’auberge était toujours aussi gloque, aussi sale, sans lumière dans les chiottes/douches, avec ses bouts de verres… Il manquait juste les petites bêtes rampantes qui étaient absentes… Le lendemain, on se lève puis on s’en va avec les sacs et tout pour visiter à nouveau cette ville qui refusait de se présenter à nous sous son beau jour (ou peut-être est-ce nous qui refusions de la voir du bon côté, mais c’était pas très beau ce qu’on avait vu jusque là…). Nous montons sur le cerro Bellavista, par un escalier délabré mais avec des belles peintures. Une fois en haut, c’est toujours aussi mort, personne dans les rues à part un couple de touristes allemands. On fait le tour du Cerro qui est marqué par de très belles fresques et des bâtiments étonnants. Valparaiso a un visage d’immense bidon ville bien installé : les maison sont souvent recouvertes de tôles peintes, à moitié brinquebalante. C’est étonnant. A mi chemin du bidonville et de la ville en dur. Indescriptible. Nous remontons sur le cerro concepcion afin de le découvrir de jour : c’est vraiment un beau quartier, le soleil se lève, les couleurs éclatent, les peintures brilles et me redonnent le sourire !
Nous rentrons à Santiago en tout début de soirée, il faudra que je retourne dans cette ville, rencontrer les amis de Mathieu et tout !
Ben ca a l’air quand meme plein de couleurs Valparaiso! Par contre c’est vrai que le port… meme pas un petit voilier! :p
Et tu viens quand me voir ma popo ?