Bon alors moi j’étais dans la montagne avec Chris. Je l’ai retrouvé chez lui, samedi matin à 11h30. Nous sommes allé ensemble tout à l’est de la ville afin d’aller récupérer la voiture qu’il avait réservé. Une fois la voiture en main, façon de parler, bien entendu, nous nous dirigeons plein est, un peu au nord quand même, vers le mont Plomo, le plus haut du coin. Nous nous engageons sur une route montant vers des stations de ski très prisées des Santiaguinos. La route serpente le long d’une gorge aridequi s’élève progressivement. Dans la première partie de la gorge, encore proche de Santiago, se nichent des maisons souvent étonnantes, à l’architecture moderne des fortunés chiliens. Ce sont de belles maisons.
La route monte donc, en direction de Ferrallones et La Nevada, des stations de ski d’altitude (la plus haute commence à 3000m). C’est un paysage très aride au-dessus duquel volent des Condors au dos blanc. On s’arrête pic-niquer sur un promontoire duquel on a une très belle vue sur toute la vallée jusqu’à Santiago. Il fait très chaud, on boit une bière en mangeant nos sandwichs. On reprend la route et on continue à monter. A un moment, un très beau rocher, qui surplombe une nouvelle vallée, nous tend les bras. N’hésitant pas un seul instant, nous nous ruons vers cet espace si accueillant, perché au bout d’une courte prairies d’herbes sauvages fleuries. Les traîtresses nous attaquent et nous nous retrouvons les jambes et les pieds couverts de petites boules très piquantes, qui s’accrochent partout et qui sont difficile à enlever. En moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire (c’était vraiment très rapide ! ) les quelques passants peuvent entendre des cris de rage et de douleur s’échapper de ce promontoire rocheux si majestueux et paisible. La nature sait parfois se défendre ! On parvient tout de même à ce fameux rocher, on s’installe, on boit une bière face à ce beau paysage. Tout à coup, une large ombre passe, c’est un condor qui nous survole. Il fait des tours au-dessus de nous et, à un moment, on commence à stresser et à se dire “Si ça se trouve on est au-dessus de son nid, il est pas content et il va nous attaquer et nous pousser dans le vide”. Aussi absurde que pouvait être ce raisonnement (mais était-il vraiment absurde ??) on s’est reculé du bord doucement tout en admirant ce grand oiseau à la méchante tête de vautour.
On est reparti, on est monté jusqu’au bout de cette route, à 3000m. Grande station de ski qui doit être bien sympa l’hiver. Comme y a rien à faire là, on redescend et on prend un autre embranchement. On poursuit cette branche jusqu’au bout puis on s’arrête à un bar boire de la bière et mangeant des empanadas sur une crête avec une superbe vue. Deux bières plus tard, c’est la fin de l’après-midi et on décide de trouver un endroit sympa pour dormir. On redescend donc, on voit un endroit qui a l’air cool mais finalement on descend plus bas, vers la rivière. On suit la route et on décide de s’arrêter à un endroit plat tout près de la rivière. On monte la tente et on se pose pour passer une joyeuse soirée sous les étoiles à boire de la bière et du vin qui vient d’un cépage français qui n’existe plus en France depuis la crise du phylloxéra et qui a été redécouvert au Chili (paraît-il… mais j’ai oublié le nom du cépage pour vérifier). Le vin était très très fruité, limite trop de goût de raisin mais sinon très bon ! Le lendemain, je me réveille vers 6h du matin, un peu la nausée et on n’avait plus d’eau donc avec un vieux goût d’alcoolique dans la bouche… On repart vers la ville acheter de l’eau puis on descend un peu vers le Sud vers un endroit qui s’appelle Cajon De Maipu qui est, paraît-il, très beau. On se perd plusieurs fois en chemin dans Santiago puis dans la campagne. On y arrive on voit le début puis on fait demi-tour : on doit rendre la voiture à 13h30…
Bilan du weekend : bronzage, 4 litres de bière chacun en une après-midi arrosé par une bouteille de vin, pas mal de litres d’essence et des paysage super joli !
One thought on “Une nuit en montagne”
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Put* le condor !